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Racisme et violence policière : Macron pourra-t-il apaiser les tensions ?
Alors que le discours présidentiel devait être consacré principalement au développement du déconfinement et à la reprise de post-crise sanitaire, Emmanuel Macron est actuellement la cible de prescriptions politiques contradictoires en raison des événements récents.
- Comment Macron a réagi face aux racisme et violences policières :
Lorsque vous êtes au Palais de l’Elysée, la capacité d’avoir de la perspective est essentielle. Sortir des problèmes de la vie quotidienne des Français, s’inquiéter d’abord de l’histoire, du fameux “cap” que le président entend tracer pour les mois ou les années à venir. La trajectoire actuelle d’Emmanuel Macron, essentiellement tirée par les conséquences de la crise sanitaire que nous venons de traverser, est choquée par des questions intimement liées, racisme et violence policière.
Depuis le meurtre de George Floyd aux États-Unis et le déclenchement subséquent de manifestations dans le monde, le chef de l’État a rencontré une série d’ordres contradictoires. Cette fois, cependant, le fait qu’elles contribuent à la nécessaire reprise de son mandat de cinq ans face au choc social et économique à venir complique considérablement la situation.
Tout en s’adressant solennellement au pays pour la quatrième fois depuis le début de l’épidémie de coronavirus, Emmanuel Macron tentera-t-il de calmer le nouvel habitat de tension ?
Mobilisation des jeunes urbains

D’une part, et les rassemblements du samedi en sont une illustration supplémentaire, il y a des jeunes urbains multiethniques convaincus du cas de la famille d’Adam Traoré. Mobilisés contre le racisme et les violences policières, qu’ils jugent aussi courants en France qu’aux États-Unis, ils attendent d’Emmanuel Macron un mot fort sur ces sujets.
Depuis le déclenchement de cette nouvelle crise, outre Donald Trump, de nombreux homologues occidentaux du président français ont exprimé leur solidarité avec le mouvement antiraciste. Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré cette semaine qu’il ne pouvait ignorer le sentiment “indiscutable” d’injustice ressenti par certains de ses compatriotes. La chancelière allemande Angela Merkel, en distinguant la société américaine de la sienne, a qualifié le meurtre de George Floyd de “terrible” dans une interview télévisée et a fermement condamné le racisme.
Emmanuel Macron, quant à lui, n’en a parlé que par l’intermédiaire (pour l’instant) du porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. Ce dernier a fait savoir mercredi, après le Conseil des ministres, que le président, Emmanuel Macron avait appelé à “ne pas conclure” en matière de “racisme” et de “discrimination”, “le fléau qui est une trahison de l’universalisme républicain”.
Des policiers mécontents

Des oppositions politiques aux aguets
- L’interview de Macron à l’occasion de la fête nationale française.
- COVID-19 – France : Macron écarte un reconfinement généralisé.
- À retenir de l’allocution d’Emmanuel Macron du 14 Juin !
Source : https://wizzz.fr/?p=17379